Choisir son préparateur mental

Vous souhaitez optimiser vos ressources mentales, faire face à un défi (stress, confiance, blessure…) et vous demandez s’il est utile d’être accompagné par un préparateur mental ?

Excellente initiative. Les effets positifs de la préparation mentale sont aujourd’hui largement démontrés par la recherche scientifique.

Mais alors, comment bien choisir son préparateur mental ou coach mental ?

Nous avons rédigé cet article pour vous donner les clés afin d’identifier un professionnel réellement formé, compétent et capable de proposer un suivi de qualité, car nous parlons ici de l’aspect psychologique.

1. La formation : le socle indispensable

La formation est le premier critère à examiner. Dans certains domaines, une formation seule est différente d’une grande compétence… mais en préparation mentale, l’absence de formation solide est un frein majeur à un accompagnement de qualité.

Un préparateur mental bien formé s’appuie sur des méthodes validées scientifiquement, sait adapter ses outils et faire preuve de créativité si nécessaire. C’est la base de toute intervention sérieuse : les fondations de votre maison. Nous avons entendu suffisamment de témoignages sur des « coach mentaux » pour lesquels on parlerait davantage de gourou.

Qu’est-ce qu’une vraie formation en préparation mentale ?

La préparation mentale se développe de plus en plus en France – avec trente ans de retard sur la recherche scientifique aux États-Unis. C’est une avancée majeure… mais elle s’accompagne d’un effet secondaire : la multiplication de formations très courtes, parfois entièrement à distance, qui donnent le titre de “coach mental” en quelques semaines. C’est une sensibilisation intéressante si vous travaillez dans le monde du sport mais insuffisante pour en faire un métier notamment sur l’aspect psychologique.

Certaines personnes optent pour un Diplôme Universitaire, qui se déroule sur un an… mais représente en réalité une vingtaine de jours en présentiel et aucun stage obligatoire.

À ce jour, deux formations françaises sont totalement spécialisée dans la préparation mentale :
➡️ Le Master (bac+5) Préparation Psychologique et Coaching de l’Université de Montpellier. Qui est le premier de France et que nous avons fait tous les deux.

➡️Master (bac +5) à l’université de Brest depuis quelques années.

Deux années complètes, des enseignements validés scientifiquement, plus de 200 heures de stage, deux mémoires, et un véritable travail auprès de sportifs.

2. La déontologie :  Confidentialité, bienveillance, humilité

La relation avec un préparateur mental repose sur la confiance. Tout ce qui se dit en séance reste strictement confidentiel. Nous vous invitons à vérifier qu’il respecte une charte éthique claire. S’il est signataire de celle de la Société Française de Psychologie du Sport ou de l’A4PC, c’est rassurant.

L’humilité est également essentielle : un préparateur mental doit continuer à se former, à remettre sa pratique en question et ne jamais s’attribuer les réussites ni être tenu responsable d’une défaite.

3. L’expérience et la disponibilité

Entre un homme de 40 ans et une femme de 25 ans, à qui attribuez-vous spontanément plus d’expérience ?
Et pourtant…

Il est important de distinguer l’âge de l’expérience réelle. Beaucoup de personnes se reconvertissent tardivement et obtiennent une formation courte, sans expérience pratique.

À l’inverse, de jeunes diplômés issus du Master de Montpellier ont déjà réalisé plusieurs stages, accompagné des dizaines de sportifs et cumulés plus d’heures de terrain.

Ce qui compte vraiment : le nombre d’années d’accompagnement, le volume de sportifs suivis, la variété des profils.

Comme le dit Kylian Mbappé : « Moi, tu me parles pas d’âge ».

Un autre point essentiel : la disponibilité. Un bon préparateur mental suit ses sportifs en dehors des séances, échange entre les rendez-vous, se déplace sur le terrain, débriefe les compétitions.

C’est pour cela qu’un préparateur mental sérieux est limité dans le nombre d’accompagnements.

4. Le feeling : le facteur humain

Nous plaçons le feeling en quatrième position, car il ne remplace ni les compétences ni l’éthique.
Pour autant, la relation doit être fluide. Le sportif doit se sentir entendu, libre de parler, en confiance. Cela permet un travail plus profond et plus efficace.

La relation s’installe au fil des échanges. C’est aussi pour cette raison que nous (Cindy LAPLACE et moi-même) tutoyons généralement les sportifs avec lesquels nous travaillons.

Sachez également que le préparateur mental peut refuser un accompagnement si les valeurs sont en contradictions. Par exemple, nous refusons tout sportif qui a recours au dopage pour améliorer ses performances. Le choix se fait dans les deux sens.

En résumé, pour bien choisir votre préparateur mental :

1️⃣ Examinez la formation : Choisissez un préparateur mental avec un master (bac+5) spécialisé en préparation mentale.

2️⃣ Vérifiez sa déontologie : Bienveillance, confidentialité, charte éthique claire (SFPS / A4PC).

3️⃣ Analysez l’expérience réelle : Quantité d’accompagnements réalisés et non l’âge.

4️⃣ Assurez-vous que le contact humain est simple et que vos valeurs sont alignées.

Pour plus d’informations ou pour échanger sur votre situation, vous pouvez nous contacter ou prendre rendez-vous directement en ligne.

A noter : l’ensemble des suivis des mineurs est assuré par Nino PELLOLI.