Comment sortir de son job alimentaire, pour enfin faire un travail qui nous plait ?
S’enfermer dans son job alimentaire… Ça arrive à toutes et à tous.
Tu souhaites vivre de ton métier ? (Celui que tu aimes et/ou pour lequel tu as fais des études),
mais c’est compliqué !
Bien souvent, on doit prendre un premier job ou le « job alimentaire » éloigné de notre métier.
Le risque c’est de s’y enfermer, prendre l’habitude d’avoir un salaire, rentrer dans une routine… et perdre de vue notre objectif final. Cet article basé sur mon vécu personnelle et associé à mes compétences professionnelles de coach vous donnera des pistes concrètes d’action.
?Ça aurait pu m’arriver
Mai 2014 : fin de mes études pour devenir préparateur mental à Montpellier. On me propose de poursuivre mes études en Master recherche de faire une thèse, et franchement j’en ai aucune envie. J’ai envie d’être sur le terrain, au contact au plus prêt de la réalité des besoins des personnes.
Durant mes études j’ai toujours travaillé, entrainé et donné des cours de natation en tant que Maitre Nageur Sauveteur. Une fois diplômée, difficile dans ce secteur d’activité d’être embauché, alors je dois créer mon activité d’entrepreneur : préparatrice mentale et coach. Alors qu’on sait qu’il faut trois ans bien souvent pour monter une entreprise, alors il faut que je m’organise.
Faire des choix à court terme pour obtenir ce que l’on veut à long terme
Il était facile de poursuivre dans ses missions CDI.
Sauf que j’ai divers objectifs en tête : promouvoir la préparation mentale, travailler avec tous publics, transmettre aux étudiants la réalité du terrain et bien évidemment en vivre.
En 2015, on me propose d’enseigner à l’Université Paul Sabatier en STAPS Toulouse, et je ne peux être au chômage (ce qui est mon droit suite à l’accumulation des jobs d’étudiante pour intervenir en tant que vacataire (on me propose 4h de cours sur l’année…).
Mais tant pis je vois à long terme et non à court terme. Je me débrouillerai sans les aides, je travaillerais en tant que MNS en attendant que la préparation mentale se développe. J’aurai pu m’enfermer dans un CDI en tant que MNS, mais mon objectif était de développer la préparation mentale, alors j’ai composé, j’ai ouvert un cabinet à l’Union, puis rejoint l’ITEPS de Muret.
En fin d’année d’exercice je débarquais en urgence chez un expert comptable pour changer de statut.
⛔️fin de mon job alimentaire
Me voilà à 100% préparatrice mental & coach bien avant les trois ans qu’on nous dit.
?Mes conseils de coach :
– Prendre un job alimentaire qui se rapproche du vrai (compétences transversales)
– Avoir un volume horaire bas ou décalé qui permet de payer le minimum vital et de garder du temps et surtout de l’énergie pour développer votre activité principale
– Avoir un matelas financier pour engager des frais (argent de côté / crédit) pour investir sur vous / votre activité
– Se dégager du temps pour prospecter/se former / faire du réseau
– Fixer des dates lines (je souhaitais avoir crée un centre pluridisciplinaire avant de changer de dizaine) c’est chose faite avec Croix Daurade Santé.
Depuis maintenant 7 années, j’ai eu le plaisir d’accompagner de nombreux indépendants, chefs d’entreprise mais aussi ingénieurs, qui enchainés les jobs ” alimentaires”, en seulement quelque séances, ils ont pris confiance en eux, ont mis en place une stratégie pour atteindre leurs objectifs.
Pour éviter l’intoxication, je vous propose de vous coacher.